Le coup double olympique d'Alban Poudret

À 100 jours des Jo de Paris, qu’est ce qui fait courir les champions d’équitation d’exception ?

Alban Poudret est un passionné d’équitation qui aime, par dessus tout, partager son (ses) enthousiasme (s). Rien d’étonnant donc à ce que l’éditeur du Cavalier Romand, revue équestre helvète encore imprimée chaque mois (c’est à considérer à notre époque !) aie collaboré tout au long de sa carrière à moultes autres organes de presse (quotidiens ou périodiques); commenté, saison après saison, les évènements majeurs du sport équestre et donc évidemment les Mondiaux et les Jeux olympiques depuis la fin des années « septantes », tant en radio et télévision. Bref un véritable couteau Suisse ce journaliste ! Faut-il ajouter qu’Alban est le directeur sportif du CHI de Genève ?
Des livres il en a écrit, mais à mesure. Moyennant quoi il ne pouvait laisser passer l’occasion de ces Jeux Olympiques de Paris 2024.
Après entre autres en 1996 Jappeloup-Milton, deux chevaux de légende, il fait cette fois coup double en publiant dix interviews des dix derniers champions olympiques de saut d’obstacles (de Los Angeles 1984 à Tokyo 2022) dans deux formats différents : le basique ou l’essentiel et le complet ou enrichi !
Le premier publié chez Actes Sud dans la collection « Arts équestres » s’intitule Champion Olympique de saut d’obstacles sous titré les secrets des dix médaillés d’or s’avale d’un trait. Sec ! Mais riche d’enseignements.
Le second, Champion, le jour JO !, publié aux éditions Slatkine, dans un format généreux (imprimé sur un papier de belle qualité qui aurait mérité une couverture à la hauteur), avertit un peu différemment « Médaille d’or olympique en saut d’obstacles, mode(s) d’emploi.
Le corps —le cœur— de l’ouvrage est identique au premier du genre, mais quels enrichissements ! Notamment l’iconographie. Le fonds d’archives est unique et provient de la collection privée de l’auteur. On s’est régalés et, à 100 jours —ou presque— des joutes équestres attendue dans le Parc du Château de Versailles fin juillet (26/07 au 07/08/2024) pas question de laisser passer l’occasion d’en savoir davantage sur le caractère, la vie, l’environnement de ces champions d’exception.

 
X.L. - Comment et pourquoi a mûri ce projet de livres sur les champions olympiques de saut d’obstacles ?
A.P. - Il a mûri au fil des ans, comme moi ! Peut-être grâce au recul provoqué par le Covid, où j’ai commencé mon classement historique — j’y reviendrai—, j’ai réalisé que j’avais vécu beaucoup de choses fabuleuses grâce à ce sport, que je prenais de l’âge, qu’il était temps de profiter de toutes ces expériences. J’en étais à mes dixièmes Jeux olympiques… en comptant les Jeux de remplacement de 1980 (Fontainebleau, Goodwood et Rotterdam), suite au boycott des Jeux de Moscou par les nations de l’Ouest, car j’ai manqué Tokyo à cause du Covid, ce qui ne m’a pas empêché de les suivre de près et de commenter le saut d’obstacles pour la Télévision suisse. En avançant dans ce projet, je me suis dit que ça avait du sens, car 1984 à Los Angeles, où j’étais avec vous Xavier et d’autres collègues français, c’est vraiment le début du sport moderne, avec des parcours moins gros, plus techniques, légers et subtiles.
 
X.L. -Deux éditions ? Pourquoi ?
A.P. - Là aussi en avançant dans le projet et en constatant que Los Angeles était le départ du sport moderne, même si on en sentait les prémices en 1976 à Montréal, après les parcours exagérément colossaux de Mexico 1968 et de Munich 1972, mais en même temps il fallait aussi célébrer les « monuments » du passé. Notamment Pierre Jonquères d’Oriola, le seul et unique à avoir triomphé à deux reprises individuellement, Hans-Günter Winkler, Raimondo d’Inzeo, indissociable de son frère Piero, 2e à Rome et six fois médaillé comme lui, Steinkraus, Mancinelli, Alwin Schockemöhle… J’ai eu la chance de tous les connaître, de manger avec chacun d’eux, hormis le dernier. Et concernant les dix derniers, je trouvais dommage de ne pas tracer leur portrait, de ne pas traiter des JO par équipe et de ne pas illustrer ce livre de photos. En énumérant cela, je donnais le vertige à Jean-Louis Gouraud, le directeur de la collection Arts équestres chez Actes Sud, qui ne voulait pas d’un album illustré et me demandait de me concentrer principalement sur mes dialogues avec les dix derniers champions individuels.
 
X.L. -Comment avez-vous choisi les éditeurs ?
A.P. - Grâce à mes bons contacts avec Jean-Louis Gouraud, j’ai eu la chance de pouvoir être édité par Actes Sud, que j’ai contacté une fois le livre bouclé, et comme ils n’étaient pas intéressés à publier un livre richement illustré et agrémenté de tous les compléments dont je vous parle, je leur ai demandé l’autorisation de le faire en Suisse, avec les éditions Slatkine, avec qui j’avais déjà écrit un livre sur l’histoire du CHI de Genève, Une histoire de passion. Ils m’ont dit oui pour 1'000 exemplaires numérotés et j’ai foncé. J’ai fouillé dans mes archives et choisi 350 photos, écrit mes portraits de cavaliers, j’ai finalement réussi à convaincre Philippe Guerdat de parler du jeu et des Jeux par équipe, de ses expériences avec l’Ukraine, la Belgique, la France, en or à Rio, et le Brésil, et j’ai peaufiné mon classement des plus grands cavaliers de saut de l’histoire, en mélangeant les époques… avant de me plonger dans la mise en page de ce Collector.

X.L. - Vous multipliez les séances de dédicaces, quel est le profil type de votre lecteur ?
A.P. - Il n’y en pas ! Les anciens, les nostalgiques, se ruent plutôt sur le Collector, les jeunes sont ravis du livre chez Actes Sud, plus actuel et nettement moins cher (23 euros contre 89 pour le Collector). Des cavaliers, même de dressage ou de complet, sont enthousiastes, des chefs de piste, des organisateurs, de simples spectateurs. À Genève, j’avais beaucoup d’amis. En France, à Bordeaux ou au Saut Hermès, j’ai fait la connaissance de gens merveilleux. Isabelle Mouton Jonquères d’Oriola, la fille de Pierrot, s’est avancée vers moi en me disant « Vous étiez un cher ami de mon père », je ne la connaissais pas, j’avais la larme à l’œil et je l’ai embrassée. Des moments touchants. Et je n’oublie évidemment pas Jean-Maurice Bonneau, à côté duquel j’étais assis durant deux jours au Saut Hermès, chez Equilivre, où il signait son ouvrage la veille de son décès, il avait acheté mes deux livres et nous échangions volontiers.
 

X.L. - L’iconographie de l’édition de « luxe » est particulièrement riche, voire inédite. D’où provient-elle ?  Comment avez-vous opéré la sélection des clichés ?
A.P. - J’ai des archives incroyables, plus de 400'000 photos, qui proviennent notamment de l’ancienne Année Hippique, celle des années 1943 à 1972, c’était à l’époque la bible des sports équestres et j’ai eu le bonheur de connaître ses mentors, Oscar Cornaz et Jean Bridel, des Vaudois, comme moi. Si j’avais eu dix ans de plus, j’aurais poursuivi leur œuvre, mais je le fais un peu de cette façon-là et je vais tout archiver et faire d’autres livres avec leurs trésors. Aucune photo n’est légendée, c’est donc un gros travail. Et pour les photos plus actuelles, divers photographes devenus souvent des copains.
 
X.L. - Chaque interview est centrée sur l’exploit olympique de vos dix champions. On reste dans le cadre de leur activité sportive mais, au bout du compte on apprend peu sur chacun d’eux, caractère, famille, hobbies, intérêts annexes, opinions. Est-ce volontaire, par pudeur ?
A.P. - L’idée était de les faire parler eux-mêmes et de se concentrer sur le parcours qui les a emmenés jusqu’au sommet de l’Olympe. Pour certains, ce sont les échecs qui ont été fondateurs, pour d’autres l’insouciance de la jeunesse. Les uns abordent des choses plus intimes, trois ou quatre parlent de burn-out après les Jeux, d’autres sont plus réservés. C’est pourquoi j’ai ajouté des portraits dans le Collector, mais l’idée était tout de même de rester centré sur l’objet du livre : le cheminement vers le sacre, la préparation du cheval, la préparation mentale du cavalier, les recettes pour arriver au sommet. Ceci dit, on parle de leur vie, on les voit chez eux, parfois en famille.


X.L. - N’y aurait il pas, dans ces registres, des traits de caractère communs ?
A.P. - Oui, beaucoup, même si ces dix derniers champions ont des styles et des caractères bien différents, ils ont tous un caractère bien trempé, une personnalité hors du commun et ils avaient tous… un cheval d’exception.
 
X.L. - Quels traits de caractère  dominent, puisque vous les connaissez bien ?
A.P. - Une forte volonté, une immense persévérance, les échecs les ayant fait grandir, de l’intelligence, c’est plus frappant aux JO que dans les autres championnats si on regarde la liste des vainqueurs, la capacité de se remettre en question. En revanche leur organisation, leur système et leur management varient passablement. On voit aussi dans le livre qu’il y a beaucoup de liens entre certains d’entre eux, parfois juniors déjà. Et de l’amitié. Sans parler de ce fameux lucky dollar que Bill Steinkraus, Pierre Durand et Rodrigo Pessoa se sont transmis, avec vingt et seize ans d’écart !
 
X.L. - Lequel de ces dix champions fut le plus loquace ?
A.P. - Pierre Durand, qui aime beaucoup s’exprimer et réfléchit sur l’évolution de son sport. Il a su se remettre en question après la terrible désillusion de Los Angeles et a alors misé sur la sophrologie, le yoga, et mille détails, allant jusqu’à partir en repérage à Séoul un an avant les JO, pour s’imprégner des lieux, ou jusqu’à choisir le pilote de l’avion pour Jappeloup ! Mais Ludger Beerbaum raconte beaucoup de choses avec sincérité et Steve Guerdat est intarissable quand il s’agit de défendre son sport et les vraies valeurs.
 
X.L. - À l’inverse, le plus réservé ?
A.P. - Sans doute Joe Fargis. Ce n’est pas forcément dû au fait qu’il a fallu recourir à des visioconférences, l’homme est très discret, mais il a répondu à chaque question avec soin et sincérité, me rappelant au besoin.

X.L. - Des dix champions, dix titres obtenus, lequel (à l’exception de celui de Steve Guerdat, votre compatriote, à Londres en 2012), vous a le plus marqué ? Pourquoi ?
A.P. - La plus grande émotion fut effectivement pour Steve, mais ces dix victoires furent marquantes. La belle revanche de Pierre Durand et Jappeloup à Séoul, celle de Rodrigo Pessoa et Baloubet du Rouet après la débâcle de Sydney —même si la victoire ne lui fut attribuée que deux ans plus tard, après la disqualification de Cian O’Connor—, l’insouciance d’Uli Kirchhoff et de Jeroen Dubbeldam, la fougue d’Éric Lamaze, la classe de Ben Maher, mais je dirais surtout le couronnement de Nick Skelton à 59 ans, avec un Big Star qui mérite son nom.
 
X.L. - Et fut le plus mérité ?
A.P. - Là encore, Steve Guerdat, pour son talent, son écoute du cheval, de tous les chevaux qu’ils montent, et de sa défense si courageuse de notre sport. Et Nick Skelton, pour son parcours cabossé et si long, pour son talent et sa persévérance.
 
X.L. - Le plus inattendu ?
A.P. - Uli Kirchhoff, assurément ! Il avait disputé son premier championnat quatre mois plus tôt à Genève, lors de la finale de la Coupe du monde (13e), a fait preuve d’un culot et d’un sang-froid incroyables. Et il a disparu aussi vite qu’il était apparu, perdant son fabuleux étalon Jus de Pomme quelques semaines après les JO. C’est le seul champion qui n’ait pas dominé son époque. Son successeur, Jeroen Dubbeldam, en était aussi à ses débuts, mais il a confirmé par la suite et oh combien, devenant champion du monde (2014) et d’Europe (2015), ce que seul Hans-Günter Winkler avait réussi avant lui.
 
X.L. - Celui que vous auriez aimé voir aussi, sur la plus haute marche du podium ?
A.P. - John Whitaker ! Il manque cruellement dans cette liste. Les Bradley n’ont pas voulu que Milton voyage en avion pour Séoul et à Barcelone, le cheval n’était déjà plus au sommet de son art.
 
X.L. - Un seul cavalier en plus d’une trentaine d’Olympiades —si l’on considère que la première d’entre-elles ayant un format comparable à celui d’aujourd’hui en saut d’obstacles, fut celle d’Amsterdam en 1920— a réussi le doublé : Pierre Jonquères d’Oriola, en 1956 à Helsinki avec Ali-Baba et en 1964 avec à Tokyo avec Lutteur B. Pourquoi ? Qu’avait-il de différent ? Qu’en savez-vous ?
A.P. - Je dirais le culot, l’intelligence, la confiance en lui et la bravoure. Il avait du caractère et osait dire son fait à la fédération ou aux officiels, il savait ce qu’il se voulait, un peu comme Steve Guerdat aujourd’hui. Je ne l’ai évidemment connu qu’après ses exploits, quand il ne faisait plus que des finales tournantes avec d’anciens champions, comme les d’Inzeo, d’Orgeix, Hubert Parot, Paul Weier, c’était des moments savoureux, où l’on mangeait ensemble après l’épreuve, à Genève, à Paris, à Divonne, à Puidoux, à Zurich, mais ces qualités-là sautaient encore aux yeux. Et en 2010, il est encore venu en avril et en décembre au CHI de Genève, au volant de sa voiture, malgré la neige, à presque 91 ans, et sans doute en dépassant la vitesse autorisée !
 
X.L. - Pensez-vous qu’un jour un cavalier réussira un doublé olympique avec le même cheval ?
A.P. - Steve Guerdat, en or à Londres et 4e à Rio à cause d’une petite faute sur le premier du barrage, et Nick Skelton, 5e à Londres à cause d’une malheureuse barre sur l’antépénultième obstacle, et en or à Londres, ont été proches de cet exploit-là, Peder Fredricson, deux fois 2e avec All in, aussi. Ce sera d’autant plus aléatoire et donc difficile à l’avenir qu’avec une seule manche, la sélection sera plus ouverte et le barrage risque de se transformer en une course folle.
 
X.L. - À quand la première championne olympique ? Pourquoi est-ce si long à venir ?
A.P. - Il y a tout de même eu cinq femmes médaillées individuelles, les Anglaises Marion Mould Coakes et Ann Moore en argent en 1968 et 1972, la Suissesse Heidi Hauri Robbiani (1984), Alexandra Ledermann (1996) et Beezie Madden (2008) en bronze. Meredith Michaels Beerbaum, qui régnait sur le sport, aurait pu l’être, Gail Greenough a été une championne du monde-surprise, mais on ne voit pas aujourd’hui qui pourrait l’être. Laura Kraut avec Baloutinue ? Après avoir vu deux ou trois femmes dans les finales du Top 10 entre 2001 et 2010, il n’y en a plus trop… c’est surprenant et ça devrait revenir. Le sponsoring devrait justement permettre aux femmes de combler le handicap que constituait l’incontournable commerce de chevaux, plutôt masculin !
 
X.L. - Un pronostic pour le podium des JO de Paris 2024 ?
A.P. - Il est d’autant plus difficile à faire qu’avec une seule manche, le barrage devrait être fourni, même si on compte sur Santiago Varela et Grégory Bodo, les chefs de piste, pour faire des miracles et sélectionner les meilleurs et eux seuls. Henrik von Eckermann et King Edward, épatants depuis trois ans, Ben Maher, époustouflant avec deux ou trois chevaux différents, Steve Guerdat qui forme avec Dynamix de Belhème un couple de rêve, champion d’Europe en 2023 —mais sur cinq parcours !—, Julien Épaillard, brillant et ultra rapide avec Dubaï du Cèdre, Richard Vogel avec son extraterrestre United Touch, Philipp Weishaupt, 2e aux Européens, les Américains, des Brésiliens, les favoris ne manquent pas. Mais sur une manche et un barrage, c’est plus aléatoire, ça s’apparente davantage à un Grand Prix 5* qu’à un championnat couronnant le meilleur des meilleurs.
 
X.L. - Pour conclure, une question sur l’évolution récente de la formule de l’épreuve de saut d’obstacles olympique revient systématiquement dans vos interviews. Les champions interrogés semblent partager votre préoccupation, à savoir que le nouveau format serait néfaste à l’image de l’équitation car potentiellement contraire, en certaines situations, au  bien-être du cheval.
À sa décharge la FEI explique que cette évolution du format —pour des raisons d’image et de budget— est absolument nécessaire pour que le sport équestre reste dans le programme olympique… Voyez vous un compromis ?

A.P. - Améliorer l’image, pas sûr ! Pour les raisons évoquées, le fait de pousser un cheval à finir pour éviter d’éliminer son équipe. Et à la télévision, les chaînes nationales et généralistes ne couvrent de toute manière pas tout, elles sautent d’un sport à l’autre, d’un stade à l’autre, ne suivant guère que « leurs » cavaliers et la toute fin de l’épreuve. Aux JO, c’est comme ça pour tous les sports, hormis l’athlétisme. Et le budget reste le même, car le nombre de chevaux (200 pour les trois disciplines) demeure identique, on augmente le nombre de drapeaux, en ajoutant cinq équipes à 3, alors que ces équipes-là n’ont pour l’heure pas le niveau du tout. C’est dangereux pour notre image et dangereux tout court, ou alors on doit réduire les exigences et on ne vise plus l’excellence.
Selon moi, la meilleure formule reste à quatre, un cheval étant un cheval, très sensible au bruit notamment. Il peut avoir peur du bruit du public, d’un avion, d’un oiseau, d’une ombre, du soleil… Un compromis ? Alors la formule de la nouvelle Ligue des Nations, avec 4 couples au premier tour et 3 au second, mais c’est sur un parcours identique et à deux heures d’intervalle, et dans ce cas-là, aux JO, il faudrait tout de même revenir au calcul des deux manches, car sur une manche, je le souligne, c’est un peu de la loterie.
 
X.L. - Viendrez-vous au Colloque « Jeux et Enjeux » qu’organise La Bibliothèque Mondiale du Cheval, le 1er août prochain au Château de Versailles, où plus globalement, la question de l’avenir des sports équestres dans le programme des Jeux olympiques sera au cœur des débats ?
A.P. - Oui, bien sûr… autant que je le pourrais. Il est regrettable que le programme des Jeux ait changé et qu’il y ait finalement ce jour-là la qualification du saut d’obstacles par équipe, que la Télévision suisse dont je suis le consultant, couvre, mais je viendrai au début du Colloque et à la fin et j’enverrai quelqu’un pour le reste ! On pourra aussi revoir le tout sur clipmyhorse. Je trouve le sujet passionnant et j’aurais voulu y participer plus activement, mais mon double livre, avec les opinions très claires des dix derniers champions, apportera je l’espère une contribution « active » des actifs.
 

Propos recueillis par Xavier Libbrecht